Musique et délices

Le carnet virtuel

Le carnet virtuel est un lieu de partage d'information, d'analyse et de ressources sur nos sujets favoris (musique, photo, recettes, alimentation) et sous forme d'entrevues, 
chroniques, analyses et autres.

  • Rendez-vous avec Danielle Fournier

Dans cette entrevue, dirigée par Marie-Anne Rozankovic, Danielle nous fait part de ses techniques de composition ainsi que de certaines clefs d'interprétation de pièces qui sont maintenant au programme de l’École de musique Vincent d’Indy.


Cette entrevue a paru dans "Le Journal du Conservatoire", Vol 2 No. 2, édition d'avril 2005. Le journal est une réalisation de Marie-José Asselin et Marie-Anne Rozankovic.

  • Revue des albums de Danielle Fournier par Lysandre Hamelin de l'APMQ 

Revue, par Lysandre Hamelin - pianiste et professeure de piano - pour l'Association des Professeurs de Musique du Québec (APMQ)
----
C’est un acte d’une grande générosité que celui de la composition. En effet, les heures consacrées à ce travail, l’imagination et la science déployées ne sont bien souvent pas payées en retour et l’existence même de la musique ainsi couchée dépend encore de l’attention qu’un autre musicien voudra bien y apporter. C’est donc avec une grande révérence pour la tâche accomplie que je vous parlerai des deux recueils récemment édités par madame Fournier.
Six chants sans paroles pour piano, de Danielle Fournier, aux Éditions La Grande Portée, Brossard

Il s’agit d’abord de Six chants sans paroles rassemblant de courtes pièces pour piano d’une difficulté correspondant à une cinquième année Vincent-d’Indy. Les thèmes abordés sont inspirés de la nature, du bonheur de vivre, de la tendresse et de la simplicité. Le phrasé est court et direct, l’harmonie claire et sans complexité. C’est une musique qui se joue et s’écoute comme un dimanche à la campagne. Les difficultés techniques sont faciles à surmonter et les tonalités choisies ne comportent que peu d’altérations, ce qui élimine d’emblée nombre de potentielles fausses notes. Au final, on peut dire que le titre du recueil est vraiment bien choisi puisque chacune des pages ressemble un peu à une version piano d’une chanson populaire québécoise (pensons Félix, Vigneault, Ferland).
Douze pièces pour piano, de Danielle Fournier, aux Éditions La Grande Portée, Brossard

Le second cahier nommé ‘’Douze pièces pour piano’’ m’a beaucoup plu. Il s’adresse en bonne partie à des pianistes débutants et la forme courte de chacune des propositions concentre nécessairement les idées musicales, ce qui sert tout à fait le talent de Madame Fournier. On peut sentir l’influence de la pédagogue dans le choix des thèmes, des éléments techniques et du développement de ces morceaux. Parmi les pièces que j’ai préférées, il y a ‘’Taquinerie’’ et ‘’Monkey Swing’’, des pièces remplies d’humour où l’emploi d’un chromatisme efficace et de quelques silences bien placés font un travail magnifique. J’ai aussi trouvé très jolies les pièces plus tendres intitulées ‘’Petite rêverie pour Marie’’, pièce minimaliste et faite sur mesure pour de petites mains; ‘’Berceuse’’, plus développée mais tout aussi charmante que la précédente, bien que comportant quelques mesures plus difficiles, et ‘’Jonquilles d’avril’’ ressemblant un peu aux pièces du recueil mentionné plus haut.

À propose des éditions La Grande Portée, Brossard, Québec...


"Deux mots sur la qualité de l’édition qui, si j’ai bien compris, sort des presses familiales. Les éditions La Grande Portée présentent clairement et avec beaucoup de soin les pages de musique et si ce choix était un compromis, elles n’ont rien à envier à bien des maisons officielles."  (1)

----


(1) Source : Musif@x, Le journal officiel de l’APMQ, Printemps 2013 (op.13 n◦ 3), page 17: Strepitoso – Les découvertes de Musif@x)

Share by: