Musique et délices
9 mars 2022 - Une petite ballade dans le vieil arboretum Stephen Langevin, tout près du parc de la Frayère, devient l'occasion rêvée de renouer avec les oiseaux qui fréquentent les mangeoires - été comme hiver. Deux amateurs d'ornithologie s'occupent personnellement de quelques mangeoires et viennent les ravitailler, chaque matin, été comme hiver - pour le plus grand bonheur des oiseaux (des écureuils et des photographes, il va sans dire).
Sa huppe est presque toujours visible et, avec son plumage gris, elle se distingue des autres mésanges .
Résidente des forêts et des parcs, elle se retrouve de plus en plus dans les terres du sud du Québec.
On aperçoit fréquemment dans les mangeoires où elle n'hésite pas à chasser les autres oiseaux.
Un nouveau nid est construit, chaque année, en hauteur dans les arbres.
Elle est curieuse de faire notre connaissance et vient librement nous observer du bord de nos fenêtres. On lui souhaite longue vie - ce qui, en moyenne, est de 12 à
13 ans.
Derrière chaque bouteille...
...il y a une histoire. Du moins, c'est ce que disent les œnologues.
Mais ici, on est un peu plus terre-à-terre: derrière chaque mangeoire,
se cachent ... de délicieuses graines de tournesol.
Simples et rapides
Ce sont de petits oiseaux qui sont très sonores, qui se font souvent
remarquer par leur chant et qui ont besoin de buissons denses et
de bois mort pour construire leur nid et y élever leurs petits.
Ces oiseaux aiment les arbres
Ils se nourrissent d'ailleurs de tordeuses des bourgeons de l'épinette. Leur bec pointu leur permet de dénicher les insectes dont ils s'alimentent - quand ils ne les attrapent en vol!
Cliquez les trois onglets ci-dessus
Chez ces merveilleux acrobates, une nourriture offerte disparaît en un coup de vent. Ne reste plus qu'un battement d'ailes qui flâne longuement dans l'oreille. Mais chaque vol, chaque humeur, chaque instant, chaque état d'esprit donne naissance à un sentiment que votre cœur peut ressentir et admirer, s'il est fidèle à votre âme.
Surgissant de nulle part, il s'est arrêté brusquement (screeching halt!), m'a regardé un instant avec cet air étrange, puis a ramassé en vitesse la dernière graine qui s'ennuyait au creux de ma main avant de décoller comme dans un grand soulèvement d'aile et de mouvement.
La Sittelle Torchepot s'agrippe aux murs, le grimpereau des jardins s'agrippe à l'écorce des arbres, le petit blongios s'agrippe aux herbes du marais, la mésange s'agrippe aux branchages, mais cette adorable sittelle à poitrine blanche, que fait-elle?
Elle insiste pour s'agripper ... aux doigts de ma douce. Je la comprends: on s'attache à la gentillesse.
Au tour des conteurs, câlleurs et raconteurs! De Millone à Odilon, des noces du grand-père aux veillées des fêtes, c'est le temps de giguer, c'est le temps de danser! Mais nul besoin d'une virée dans les veillées ou dans les salles paroissiales: c'est drette icitte, dans la main, que ça se passe!
Il décolle en diagonale, reste à l'horizontale pendant les premières phases du vol, puis profite de la poussée de ses "réacteurs" ainsi que la portance de son profil d'aile pour s'arracher de la main porteuse. Et pour s'assurer d'un long vol, l'oiseau transporte aussi du "combustile" additionnel dans son bec...
Considérez un instant la grosseur du trou et la petitesse du bec. Tout un travail pour ce grand volatile qui, en fin de compte, ne se nourrit que d'insectes, de fruits et de petites baies!
"L'observation d'oiseaux
https://chartwell.com/fr/blogue/2021/05/5-bienfaits-de-l-observation-d-oiseaux-pour-la-sant%C3%A9
18 mars 2022 - Les oiseaux migrateurs qui transitent par la rive sud de Montréal s'octroient une petite pause temporelle en ce début de printemps. Malgré la douceur du matin, l'eau du fleuve demeure froide alors que défilent en procession les pans de glace qui dérivent. Cela n'empêche pas le canard colvert, le garrot à oeil d'or, le harle huppé ainsi que les nombreuses bernaches canadiennes de venir s'y tremper l'orteil pendant cette pause matinale.
Vous pouvez également visionner la vidéo que j'ai tournée, ce matin-là, en face du parc de la Frayère.
Avec son plumage varié, sa huppe hérissée, son bec rouge et son cou blanc, ce harle huppé (mâle) exhibe un bel attirail qui le rend invitant. Mais attention à vos doigts: cet oiseau est équipé d'un véritable "bec de scie".
Le harle adore les grands plans d'eau et est à l'aise dans le Saint-Laurent (qui lui sert de belle baignoire) aussitôt que les glaces commencent à fondre.
On reconnaît les jeunes et les femelles à leur tête rousse et plumage gris.
Ici, il s'agit de la femelle du colvert (Mallard dans la langue de Shakespeare), l'un des canards de surface les plus communs. Avec son plumage de feuille d'automne, elle contraste passablement avec l'allure du mâle.
On peut voir d'autres photos de ces canards, ci-dessous
La migration n'est pas un jeu d'enfant: une bernache peut parcourir jusqu'à 1,000 km en une journée - et parfois d'avantage. On peine à s'imaginer tout l'effort et la quantité d'énergie devant être déployés.
Un "choeur" de cris énergiques appelle les confrères à se lancer dans l'aventure et gonfler les rangs de ces grandes bandes en forme de « V ». L'empressement est tel que les apôtres de la migration semblent marcher sur l'eau...
La bernache cultive sa connaissance alphabétique: elle utilise d'ailleurs la lettre "V" en guise de mécanisme écoénergétique - car il réduit la dépense énergétique et facilite la communication (visuelle, en tous les cas) des membres de l'escadron.
La migration n'est pas un jeu d'enfant: une bernache peut parcourir jusqu'à 1,000 km en une journée - et parfois d'avantage. On peine à s'imaginer tout l'effort et la quantité d'énergie devant être déployés.
Avec de grandes distances à parcourir, pas surprenant que les bernaches s'arrêtent souvent: une fois arrivées à destination, elles auront encore besoin d'énergie pour se reproduire et élever la marmaille.
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Fait, en passant: l'outarde est un oiseau européen. Il n'y a tout simplement pas d'outardes au Canada, aux États-Unis et nulle part en Amérique.